Ainsi, à Puteaux, les trois-pièces de 70 mètres carrés en bon état partent toujours entre 350.000 et 420.000 euros dans l'ancien, et entre 400.000 et 450.000 euros dans le récent de moins de quinze ans.
Quasi-stabilité aussi à Suresnes ou à Rueil, où des appartements de taille comparable, situés dans des résidences du centre-ville avec cave et parking, se négocient autour de 6.000 euros le mètre carré. «Un niveau relativement élevé, dû à la rareté de ce type de logement», note Anne-Sophie Ducass, d'Avis Immobilier.
«Même si la demande est soutenue et l'offre limitée, les acquéreurs se montrent beaucoup plus exigeants et tentent de négocier les prix», précise toutefois Michel Daloglou, de Laforêt Suresnes. En témoigne ce 71 mètres carrés sans travaux en plein cour de Suresnes, en vente à 420.000 euros, mais dont le premier visiteur vraiment intéressé n'a offert que 400.000.
Les discussions, elles, traînent en longueur, sauf si le bien est impeccable. «Les délais de transaction peuvent atteindre quatre mois, contre trois l'an passé, pour des logements avec défaut ou qui dépassent le seuil psychologique des 500.000 euros», constate Cyril Coudeyras, d'Orpi Puteaux. Pas de quoi cependant modifier l'équilibre du marché dans les mois à venir.
Anne-Lise Defrance
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Les professionnels qui ont participé à notre enquête Rueil: Mister Property, RE/MAX. Suresnes: Laforêt Immobilier, Solvimo. Puteaux: Orpi Consulting Immobilier, Avis Immobilier Puteaux-Suresnes.